Hôtels, chambres d’hôtes, hôpitaux, particuliers...vous êtes nombreux à changer de literie, donc à vous débarrasser de vos vieux matelas. Saviez-vous que toutes les 8 secondes, un vieux matelas est jeté en France ? Cela représente 4 millions de matelas jetés par an, soit 120 000 tonnes de déchets !
Aujourd’hui, ces matelas représentent entre 6 et 8% des déchets présents dans nos rue, et chaque matelas met plus d’un siècle à se biodégrader. Au moment de choisir un nouveau matelas, il est donc important de s’assurer que les anciens seront recyclés.
Chez Hyphen, nous savons que la reprise des matelas, ce n’est pas simple : ils sont encombrants, vous n’avez pas l’espace pour les stocker, et finissent donc souvent dans la rue. En demandant une collecte sur Hyphen Pro, un transporteur agréé se déplace en bas de chez vous, quand vous le souhaitez. Spécialisé dans la collecte et la valorisation des matériaux recyclables, Hyphen vous assure une réduction de votre empreinte environnementale en 2 clics.
Les matelas usagés et collectés sont d’abord démantelés pour en retirer toutes les matières premières : métal, bois, coton, feutre, polyuréthane et tissu. Toutes les matières récupérées (matières textiles, métal et bois) sont ensuite acheminées à différentes entreprises spécialisées qui donnent une nouvelle vie à ces matériau.
Le vieux matelas recyclé se transforme généralement en isolation thermique, indispensable aux voitures, en paillis et en de nombreux autres produits. Par exemple, le polyuréthane récupéré va entrer dans la fabrication de tapis, d’appuis-tête ou de sièges de voiture… Plus de 80% des composants d’un matelas et d’un sommier sont ainsi recyclés.
La loi Grenelle II de l’environnement étend la responsabilité élargie des producteurs (REP) à de nouvelles filières dont celle des déchets d’ameublement et des matelas usagés. Depuis cette loi, la filière de la collecte et du recyclage des déchets d’ameublement s’est construite. Toutefois, parmis les différentes typologies de déchets d’ameublement, les matelas à donner sont encore peu pris en charge, alors qu’ils sont valorisables en nouvelle matière première.